Et si la mort était notre alliée ?

Sur quoi repose l’édifice considérable de mesures liberticides prises à l’échelle mondiale pour lutter contre le Covid 19 ?
Sur notre peur de la mort.
Une peur centuplée par l’hystérie médiatique et l’utilisation en continu d’informations alarmantes et de chiffres reposant sur des méthodes de calculs opaques et discutables.
Si nous revenons précisément aux chiffres :
1 058 698 de morts du Covid dans le monde depuis le début de la crise (OMS au 8 octobre )
7 794 799 000 habitants dans le monde
soit 1 décès pour 7362 habitants
Face à ces chiffres ne semble-t-il pas aberrant : 
- de créer des troubles de santé supérieurs aux bénéfices apportés par les mesures de précaution ?
- de mettre nos économies à terre et de précipiter des millions de personnes dans la pauvreté , la dépression et la violence sociale
- de laisser mourir les plus âgés sans l’affection des leurs, sous prétexte de les protéger
- de créer un traumatisme durable chez les plus jeunes, qui les fragilise à un moment crucial de leur croissance et de leur socialisation ?

Pour économiser quelques milliers de morts devons mettre l’espèce humaine entière en danger ? Le nombre de décès dus aux accidents de la circulation en 2019 est supérieur à ceux du Covid. Allons-nous accepter que, pour nous protéger, on nous interdise de conduire ?
Nous sommes la proie d’un délire de déni de la réalité.
Nous construisons une représentation de la situation qui refuse d’affronter la simple réalité de la condition humaine : nous sommes tous mortels.
La question n’est pas le nombre de mort par départements ou par pays mais quelle est notre attitude personnelle et collective vis à vis de la mort ?
La vie et la mort sont les deux. faces de la pièce sur laquelle nous nous tenons en équilibre.
Chaque jour dans notre corps des cellules meurent et d’autres naissent, des pensées surgissent et d’autres s’évaporent, des capacités se développent et d’autres se détruisent.
Chaque instant de notre vie est un instant de vie/mort.
Mais qui décide de l’instant de notre Mort ? La mort.
Pouvons nous vaincre la mort ? Non.
Mais nous pouvons danser avec elle. Vivre avec grâce et plénitude chaque instant de notre vie tient la mort elle même en respect. Perchée sur notre épaule elle peut danser avec nous et ne prendre chaque seconde que très peu de son tribu.
Ainsi pourrons nous l’accueillir, dans notre ultime rendez -vous, le cœur heureux d’une vie pleinement vécue.
La mort vient nous chercher à notre heure : nous pouvons survivre à un crash aérien et nous pouvons aussi porter le masque, respecter les distanciations sociales, glisser sur le trottoir et mourir de commotion cérébrale.
Parce que notre dernière heure est arrivée.
Rien ni personne ne peut nous offrir une assurance contre la mort : nous allons tous et toutes mourir, c’est finalement la seule certitude dans ce monde d’hypothèses.

Mais nous sommes libres de changer notre vision de la mort : et si la mort n’était pas notre ennemie mais notre alliée ?
Celle qui nous rappelle de profiter de chaque instant d’une vie qui n’est pas éternelle.
Ne prenons pas le risque de mourir sans avoir vraiment vécu.
Ne cessons pas de vivre par peur de la mort, ou nous mourrons sans avoir gouté la vie.
Soyons libres et osons vivre !