Qui sont les 100 000 morts du Covid en France ?

Qui sont les 100 000 morts du Covid en France ?

Age, sexe, date de décès, lieu d’habitation, comorbidités…

« L’Obs » s’est penché sur les chiffres disponibles concernant les décès liés au Covid, afin d’en tirer le plus d’informations possibles sur l’épidémie et ses victimes.

Par Renaud Février publié le 15 avril 2021 à 18h23

[Article commenté par Daniel Buob. Commentaires en gras et surlignés en jaune]

100 102 morts. La France a passé ce jeudi 15 avril la barre symbolique des 100 000 morts officiels du Covid. Officiels, car leur nombre serait bien plus important, selon l’Inserm, qui collecte les certificats de décès remplis par les médecins et qui affirme, ce jeudi, que la barre des 100 000 morts a sans doute été franchie il y a déjà plusieurs semaines. Ce chiffre officiel, jugé cauchemardesque il y a encore un an, était malheureusement attendu.

[Note D.B. : Faut-il rappeler que les décès "étiquetés" Covid SONT TOUS ABUSIFS. Etant donné qu'un test PCR avec un Ct au-delà de 20 à 25 donne aléatoirement plus de 90 à 95 % de FAUX POSITIFS et que ce test est de plus incapable de déterminer si les FRAGMENTS de virus éventuellement détectés (et non pas le virus ENTIER) sont potentiellement contagieux ou non. Tout repose donc sur une escroquerie de base.]

Les bilans quotidiens, égrenés tous les soirs depuis plus d’un an, à coup de centaines de morts quotidiens depuis plusieurs mois, compliquent la perception des chiffres. Mais rendons-nous compte : 100 000 morts, c’est cinq fois plus de décès que lors de la canicule de 2003, environ dix fois plus qu’habituellement pour la grippe saisonnière, c’est 537 crashs d’A320, soit plus d’un crash par jour pendant un an !

Et derrière les chiffres, des destins brisés, des familles endeuillées, un traumatisme national. Impossible de rendre hommage à chacune de ces Françaises et chacun de ces Français. « L’Obs » souhaite toutefois se pencher sur les données disponibles liées à ces décès, afin d’en tirer le plus d’informations possibles sur l’épidémie et ses victimes.

nbre morts en France

Nombre de morts en France

Le premier constat est frappant : alors que la population des Ehpad (et des USLD, pour Unités de soins de longue durée) ne dépasse pas les 650 000 personnes (chiffre de 2019), soit moins de 1 % de la population nationale, les résidents de ces établissements représentent à eux seuls plus du quart des victimes, avec 26 145 décès ! Leur nombre est en réalité encore plus élevé… car une partie des résidents des Ehpad ont été hospitalisés et sont décédés à l’hôpital. Il faudrait ainsi ajouter pas moins de 10 000 morts parmi les résidents des établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS), selon « le Parisien ». Soit 36 000 décès, plus du tiers des morts français ! Une surmortalité à l’origine, on l’imagine, des priorités de la campagne de vaccination.

Deuxième constat évident : il n’y a pas de troisième vague en termes de décès. Mais une longue et éprouvante deuxième vague, déjà deux fois plus mortelle que la première ! La courbe des décès ne s’est, en effet, jamais ralentie significativement, malgré un net recul de la mortalité dans les Ehpad, probablement grâce à la vaccination. Mais à l’hôpital, elle n’a jamais sensiblement faibli depuis le début de la seconde vague, en octobre-novembre 2020. Globalement, le rythme des décès est resté élevé en 2021 : après environ 12 000 morts en décembre, le Covid a emporté 11 000 Français en janvier, plus de 10 000 en février et plus de 9 000 en mars.

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Nombre de décès, par mois

Le mois d’avril n’est évidemment pas comparable pour l’instant puisqu’il ne s’agit pas d’un moins plein.

En rouge les décès à l'hôpital, en rose en Ehpad et Unités de Soins.

Une France coupée en deux

Les graphiques et analyses suivantes étant basés sur les données hospitalières, elles ne prennent pas en compte les chiffres de mortalité dans les Ehpad, beaucoup moins détaillés que ceux des hôpitaux. Les graphiques reposent donc sur les 73 660 décès enregistrés à l’hôpital entre le 2 mars 2020 et le 14 avril 2021.

Géographiquement, l’épidémie de Covid a durement frappé certains départements, aux premiers rangs desquels figurent Paris (3 874 décès à l’hôpital, selon Géodes, l’organisme de données de Santé publique France), le Nord (3 261 morts) et les Bouches-du-Rhône (3 161). Suivent de près le Rhône (2 795), le Val-de-Marne (2 635), les Hauts-de-Seine (2 405), puis la Moselle (2 213) et la Seine-Saint-Denis (2 126).

(Note D.B.Le graphique suivant confirme ce que j'avance depuis plusieurs mois, à savoir que les SEULES régions où il y a eu une surmortalité sont celles marquées ici en couleurs plus ou moins sombres. Et si l'on superpose cette carte à la carte de la "malbouffe" (au sens très large), de la pauvreté, de la promiscuité, des stress divers, des modes de vies totalement inadaptés, on constate qu'elles se recouvrent parfaitement !]

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Nombre de morts par département

L’outil que nous avons utilisé pour réaliser notre carte ne permet pas de faire apparaître les départements et régions d’Outre-mer (Drom). Voici donc les chiffres de mortalité (à l’hôpital) dans les cinq Drom : Guadeloupe : 212 morts à l’hôpital ; Martinique : 66 ; Guyane : 91 ; La Réunion : 145 et Mayotte : 124.

Des chiffres bruts qui, malheureusement, ne permettent pas d’avoir une idée juste de la mortalité dans les départements de métropole français si on ne les ramène pas à leur population. Il y a en effet, selon les estimations de population de l’Insee au 1er janvier 2021, deux fois plus d’habitants à Paris ou dans les Bouches-du-Rhône qu’en Moselle, par exemple. « L’Obs » a donc constitué une nouvelle carte, en rapportant le nombre de décès de chaque département à sa population. Le résultat ? Un nombre de décès (à l’hôpital) pour 100 000 habitants, permettant de comparer équitablement les départements avec beaucoup d’habitants et les autres.

nbre morts département population

Nombre de morts par département, ramené à la population

L’outil que nous avons utilisé pour réaliser notre carte ne permet pas de faire apparaître les départements et régions d’Outre-mer (Drom). Voici donc le nombre de morts à l’hôpital pour 100 000 habitants dans les cinq Drom : Guadeloupe : 56,43 morts à l’hôpital pour 100 000 habitants ; Martinique : 18,60 ; Guyane : 30,94 ; La Réunion : 16,90 et Mayotte : 42,92.

On perçoit immédiatement l’intérêt de cette nouvelle carte. Rapporté à sa population, Paris ne figure plus en tête des départements les plus durement endeuillés. C’est en effet le Territoire de Belfort (qui n’a pourtant enregistré que 535 morts) qui arrive en tête avec 386 morts à l’hôpital pour 100 000 habitants, contre « seulement » 181 morts pour 100 000 habitants à Paris, plus de deux fois moins. Le chiffre du Territoire de Belfort est toutefois à relativiser, selon « l’Est républicain ». En effet, selon le quotidien régional, « l’hôpital Nord Franche-Comté, situé à Trévenans, prend en charge les malades d’une zone de vie qui ne se cantonne pas au seul Territoire de Belfort. Les patients des agglomérations de Montbéliard [Doubs, NDLR] et Héricourt [Haute-Saône, NDLR] sont aussi soignés dans cet établissement, qui a, en plus, accueilli des malades du Haut-Rhin lors de la première vague de Covid-19 ». A l’opposé (géographiquement, mais également en termes de chiffres) : le Finistère n’enregistre que 25 décès pour 100 000 habitants (moins que le taux de mortalité national de la grippe saisonnière !). C’est plus de 15 fois moins que dans le Territoire de Belfort, 9 fois moins que les Vosges, 8 fois moins que la Moselle, 7 fois moins que Paris et 6 fois moins que les Bouches-du-Rhône.

Cette carte révèle en outre une France coupée en deux, sur une diagonale allant de la Seine-Maritime aux Bouches-du-Rhône, en passant par la région parisienne, le Cher et la Loire. A l’ouest de cette ligne, le taux de mortalité est presque toujours en dessous de 100 morts à l’hôpital pour 100 000 habitants ; à l’est, elle est quasiment partout au-dessus des 100 morts pour 100 000 habitants. Météo, proximité des frontières, densité de population… de nombreux facteurs ont été avancés pour expliquer que l’est soit ainsi plus touché par l’épidémie que l’ouest.

Portrait-robot d’une victime du Covid

Chaque mort du Covid était évidemment un individu à part entière, avec son historique familial et médical. Néanmoins, sans vouloir effacer les individualités de chacune des victimes, il est possible de dégager une sorte de profil type des Français les plus fragiles face à l’épidémie. La plupart de ces informations sont désormais connues (voire pour certaines rabâchées depuis des mois par les politiques, les médecins, les médias et les protocoles sanitaires). Les chiffres de mortalité viennent cependant donner plus de force encore au profil évoqué. Sexe, âge, comorbidités… qui sont les Français emportés par le Covid ?

Le Covid est une maladie qui est plus grave pour les hommes que pour les femmes. Selon une étude publiée en décembre 2020 dans « Nature Communications », basée sur des données issues de 46 pays et de 44 Etats des Etats-Unis, il n’y a ainsi pas de différence entre hommes et femmes pour la contamination, « exactement » la moitié des cas confirmés étant des hommes. En revanche, la probabilité pour un malade de sexe masculin d’être hospitalisé en soins intensifs est presque trois fois plus élevée (2,84 fois) que pour une femme, et la probabilité de décéder est également plus importante (1,39 fois).

42 274 hommes sont ainsi décédés de la maladie à l’hôpital en France selon Géodes, contre 30 861 femmes, soit 57,80 % d’hommes, contre 42,20 % de femmes.

[ Note D.B. Le pourcentage ci-dessus, selon les statistiques de l'INSEE sont faux. Je rappelle que l'INSEE se base sur les déclarations de décès à l'Etat-civil. Et selon cet institut la différence hommes-femmes dans les décès est insignifiante !!!]

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Nombre de morts, par sexe

Le nombre d’hommes décédés est ainsi de 37 % plus important que le nombre de femmes décédées. Rapporté à la population (les femmes sont plus nombreuses en France), l’écart est encore plus marqué. En s’appuyant sur les chiffres de l’Insee concernant la population française, on peut ainsi calculer que 129,33 hommes sur 100 000 sont morts du Covid depuis mars 2020 en France, contre 88,19 femmes sur 100 000. Soit une surmortalité des hommes de 47 % !

Le deuxième facteur de risque le plus évident face au Covid est l’âge. A l’heure actuelle, en France, plus le malade est âgé, plus il a de risque de décéder du Covid.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : actuellement 23 % des personnes décédées à l’hôpital (donc sans compter les décès survenus dans les Ehpad) ont plus de 90 ans, 63 % ont plus de 80 ans, 85 % ont plus de 70 ans.

[Note D.B. Ici, ce que j'ai aussi mis en avant : le maximum de décès à lieu à l'âge de 90 ans !!! Donc des personnes qui ont largement dépassé leur espérance de vie. (79.2 ans pour les hommes et 85.2 pour les femmes).

Donc 11 ans pour les hommes, et 5 ans pour les femmes.

Il est donc totalement INSENSE de vouloir prétendre protéger des personnes qui sont en SURVIE, et qui décèderaient de toutes façons dans les jours, semaines ou mois à venir. Et surtout de vouloir vacciner la planète entière à ce titre !]

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Nombre de décès, par âge

Une fois encore, les écarts sont encore plus visibles (et le facteur âge avec eux), lorsqu’on rapporte le nombre de décès à la population de la tranche d’âge.

nbre décès tranche âge population

Nombre de décès, par âge, ramené à la population de la tranche d'âge

Il y a en effet, par exemple, plus de trois fois plus de personnes ayant entre 80 et 89 ans que de Français de 90 ans et plus. La proportion de décès chez les 90 ans et plus et donc bien plus importante : 1 853 décès pour 100 000 nonagénaires et plus, contre 921 pour 100 000 octogénaires et 280 morts pour 100 000 septuagénaires. Soit deux fois mois de décès proportionnellement pour les octogénaires et presque 7 fois moins pour les septuagénaires. La comparaison est évidemment encore bien plus creusée si on prend, par exemple, la classe des trentenaires, qui, avec 2,6 décès pour 100 000 personnes, a subi proportionnellement 713 fois moins de décès que les nonagénaires et plus. Des données qui ne sont valables qu’à la date d’aujourd’hui. L’arrivée de nouveaux variants du coronavirus, comme le variant brésilien considéré comme plus contagieux et plus mortel, pourrait bouleverser ces statistiques…

Le point épidémiologique du 8 avril 2021 de Santé publique France, le dernier disponible à cette heure, est plus détaillé que les bilans quotidiens de l’organisme. Il permet notamment d’avoir des précisions sur les décès liés à des comorbidités. Sur les 42 559 décès de patients certifiés par voie électronique auprès de Santé publique France, du 1er mars 2020 au 5 avril 2021 (les données ne couvrent donc pas l’ensemble des décès à l’hôpital mais juste une partie d’entre eux), 27 722 décès sont intervenus chez des patients ayant au moins une comorbidité, contre 14 837 décès chez des patients n’ayant pas de comorbidité connue. 65 % des décès à l’hôpital sont donc des patients ayant une comorbidité contre 35 % de patients sans comorbidité.

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Nombre de morts, en lien avec des comorbidités

Parmi celles-ci, les plus courantes sont les pathologies cardiaques (35 %), l’hypertension artérielle (22 %) et le diabète (16 %). Attention toutefois à l’interprétation que l’on peut faire de ces chiffres. Cela ne signifie en effet pas qu’un patient ayant une pathologie cardiaque a 35 % de risque de décéder du Covid ! Ni même 35 % de risque de plus que les autres patients. Cela signifie seulement que 35 % des patients ayant au moins une comorbidité ont une pathologie cardiaque. N’ayant pas les chiffres nationaux de Français souffrant de telle ou telle comorbidité, il est impossible de savoir, avec ces seuls chiffres, quelle pathologie est la plus à risque.

[Note D.B. : On oublie ici la comorbidité la plus importante qui invalide totalement le graphique ci-dessus : L'ÂGE !!!

L'année d'âge qui a, en 2020 eu le plus de décès (plus de 30 000 !!!) est à 90 ans !!!

On ne meurt pas plus du Covid que de la grippe !]

comorbidité fréquentes

Quelles sont les comorbidités les plus fréquentes ?

Attention, le total des pourcentages est supérieur à 100 %. En effet, des patients souffrent parfois de plusieurs comorbidités.

L’obésité, par exemple, qui ne concerne que 6 % des patients décédés ayant au moins une comorbidité, est jugée comme un facteur très à risque. Surtout si elle est jugée « morbide » (avec un IMC, Indice de masse corporelle, supérieur à 40 kg/m2). Ainsi, une étude publiée en août 2020 dans les « Annals of Internal Medicine », et citée notamment par le Huff Post, conclut que les patients obèses ont quatre fois plus de risques de mourir dans les 21 jours suivant leur diagnostic que ceux ayant un poids moyen (IMC entre 18,5 et 25 kg/m2). Par patients « obèses », l’étude entend les patients ayant un IMC de 45 kg/m2 ou plus, soit, par exemple un poids supérieur à 115 kg pour 1,60 m ou 145 kg pour 1,80 m. Il ne s’agit donc pas de tous les patients obèses (est considérée comme obèse une personne ayant un IMC supérieur à 30 kg/m2).

Ainsi, les malades du Covid considérés comme « obèses modérés », avec un IMC de 30 à 35 kg/m2, n’ont « que » 1,26 fois plus de risque de décéder de la maladie (soit 26 % de plus). Selon l’HAS, les comorbidités (actuelles ou antécédentes de moins de deux ans) identifiées comme les plus à risque de décès sont : l’existence d’un cancer (77 % de risque de décès de plus), d’une obésité morbide (IMC ≥ 40 kg/m2) (71 %), d’une cirrhose hépatique sans greffe (69 %), le fait d’avoir reçu une greffe d’organe (54 %) ou d’avoir une insuffisance cardiaque (25 %). Une troisième étude, publiée par Epi-Phare, le groupement d’intérêt scientifique constitué par l’Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) et la Caisse nationale de l’Assurance-maladie (Cnam), a également mis en avant, en février 2021, des risques très importants pour les trisomiques (23 fois plus de risque de décès !) et pour les greffés des poumons (plus de 6 fois plus).

Qui sont les 100 000 morts du Covid en France ?

Quelle surmortalité à cause du Covid ?

C’est la question qui agite les milieux complotistes. Certains d’entre eux reconnaissent l’existence de l’épidémie (eh oui, pas tous…), mais pas qu’elle est responsable d’une surmortalité en France. Deux graphiques pour prouver le contraire : le premier répertorie le nombre de décès en France par jour, toutes causes confondues, depuis le 1er janvier 2018 (et jusqu’au 29 mars 2021, les données du mois d’avril n’étant pas encore disponibles).

[Note D.B. : C'est très exactement le graphique que je publie aussi. Ce qu'on oublie de préciser à ce stade, c'est que ce n'est pas le virus qui a provoqué cette surmortalité, mais bel et bien les mesures sensées nous protéger.

La preuve : le premier pic (uniquement dans certaines régions), commence très précisément à la mi-mars, après deux semaines de menaces plus ou moins déguisées, puis l'arrêt de tous les soins.

Le deuxième pic, en automne, moins important, et qui persiste en début d'année 2021, commence dans certaines régions par le port généralisé de la muselière (par temps de canicule), puis le deuxième confinement. La surmortalité est maintenue "grâce" au couvre-feu et très probablement la surmortalité vaccinale, dissimulée derrière les varriants terrifiants.]

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Nombre de morts par jour depuis le 1er janvier 2018

Nous avons choisi de ne pas faire figurer les morts survenus le 29 février 2020 (année bissextile), afin de ne pas perturber le graphique.

On y voit très clairement les deux pics de mortalité en 2020, en mars-avril, puis entre octobre et décembre. On y voit également une surmortalité dans les premiers mois de 2021, par rapport à 2018 et 2019, qui ne se vérifie plus depuis début mars.

Notre second graphique vise à couper court à toute polémique, en comparant le nombre de morts par an entre 2016 et 2020 (l’année 2021 n’étant pas encore terminée). Le résultat est sans appel : il y a eu 53 752 morts de plus en 2020 qu’en 2019 (soit un bond de 9 % des décès), 57 560 de plus qu’en 2018 (9,5 %). Le tout sans même comptabiliser les 1 715 morts survenus le 29 février 2020 (année bissextile), afin de respecter l’équité entre les différentes années.

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Nombre de morts, par année

Reste que le nombre de morts officiels du Covid était en 2020 de 64 632, soit environ 11 000 de plus que la différence entre 2019 et 2020. Pas de quoi nourrir les complotismes pour autant. Cette différence s’explique en grande partie de deux façons : le Covid ayant perturbé notre existence en 2020, il a permis « d’épargner » des vies, perdues les autres années. C’est notamment le cas grâce à la baisse de la pollution, en particulier lors des confinements. Selon une évaluation de Santé publique France, 2 300 décès ont pu être évités grâce à une diminution de l’exposition aux particules fines durant le premier confinement.

[Note D.B. : Le surplus de mortalité en 2020, toujours d'après les chiffres officiels de l'INSEE est au MAXIMUM de 55 000 pour 2020 !!!

Il est donc rigoureusement IMPOSSIBLE que 64632 personnes soient décédées DU covid, Les excuses bidon données ici ne justifient en aucun cas la différence.

Actuellement, 100 000 morts étiquetés Covid est la plus monstrueuse escroquerie manipulatoire qui ait jamais existée, et qui constitue de fait un crime contre l'humanité, selon le groupe d'avocats emmené par Reiner Füllmich !]

C’est également le cas des accidents de la route avec environ 700 vies « sauvées » grâce à la réduction du trafic routier. 2 782 personnes sont ainsi décédées en 2020 sur les routes de France selon l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière, en métropole ou en outre-mer. Un chiffre « inférieur de 20 % à celui de 2019 » et « historiquement bas ». C’est aussi le cas grâce à une baisse de la mortalité des maladies saisonnières, qui, sans avoir disparu, ont été impactées par les mesures et gestes barrières appliqués pour lutter contre le Covid-19.

[Note D.B. : Donc les gestes barrière diminuent les maladies saisonnières (la GRIPPE saisonnière), mais pas le Covid ????!!!!????]

Une baisse réelle, mais impossible à mesurer fidèlement car, comme l’explique l’AFP dans ce fact-checking, les remontées d’informations sur les cas mortels de grippe ont été délaissées au profit des remontées d’informations concernant le Covid. Moins de décès dus à la grippe (et à certaines autres maladies), à la pollution ou aux accidents de la route, mais beaucoup plus de décès dus au Covid… l’équation est résumée ainsi dans une enquête de l’Institut national d’Etudes démographiques : une partie des morts du Covid « seraient de toute façon » décédés d’une autre cause. C’est, certes, statistiquement vrai, mais cela ne concerne malheureusement qu’une petite part de la surmortalité, bien réelle, attribuable au Covid.

[Note D.B. : La surmortalité réelle n'est pas attribuable à ce jour au Covid, mais uniquement aux "mesures" totalement disproportionnées et inadéquates prises pour soi-disant "lutter" contre.]

 

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