Extraits de l'Interview du Docteur Louis Fouché

Nexus : Il est inédit dans l'histoire de l'humanité de voir toute une population confinée et masquée. Que vous inspire cette situation ?

L.F. Le confinement me semble une mesure totalement irresponsable. Les bénéfices sont extrêmement discutables et discutés, tandis qu'on vit de manière indiscutable les dommages collatéraux.

Nexus : Qu'en est-il du droit de refuser le vaccin ? Sachant que Bruxelles a déjà précommandé 2 milliards de doses, soit 4 fois plus que de citoyens de l'Union Européenne.

L.F. : A l'évidence il y a un excès de pouvoir : normalement la loi de 2002 du Code de Santé publique précise dans l'article L.1111-4 que n'importe quel patient peut refuser un traitement, y compris si ça risque de le tuer. Il a le droit de refuser une chimio. Il dispose de son corps. C'est la loi de l'Habeas Corpus, qui a été créée pour protéger les citoyens de l'arbitraire du roi. On ne peut pas être emprisonné sans durée, sans motif, juste parce que le roi a claqué des doigts.

Nexus : Des médias titraient ces derniers temps "l'après-vaccin". Est-on en train de fabriquer un consentement ? Et pour quelles raisons médicales ?

La fabrication du consentement renvoie à l'analyse de Noam Chomsky. Pour votre question, on est face à un virus à ARN. L'information génétique existe sous deux types : ARN et ADN. L'ARN est transcrit à partir de l'ADN pour ensuite être traduit en protéine, qui peut devenir une enzyme, un morceau constitutif du corps. Finalement l'ARN c'est une information qui pour le morceau d'information des virus est fait pour nous traverser et être transformé par notre organisme au passage. Parce qu'une fois entré dans notre corps, c'est ce dernier qui va le refabriquer. Cette particularité fait que le virus à ARN évolue au fil du temps. Il rencontre des humains et des populations, et mute génétiquement de manière importante. Ce qui pose un problème au vaccin pour la grippe qui doit être "réadapté" continuellement. Les coronavirus mutent moins que les virus grippaux comme le H1N1, mais à Marseille on est déjà au variant cinq. L'analyse de la séquence génétique montre qu'il y a beaucoup de mutations. Des patients ont eu plusieurs Covid-19. Avec des tableaux cliniques très variables.

L'immunité humorale (par les anticorps) n'est pas la seule forme d'immunité, il y a aussi l'immunité cellulaire dont les cellules vont présenter l'antigène et s'organiser contre l'infection. Ce qui démontre que ce vaccin, basé uniquement sur les anticorps est une illusion.

Autre chose : un virus nous traversera et c'est une aberration de croire que non. C'est comme vouloir arrêter la mer avec ses bras. Chaque minute qui passe nous respirons 400 000 virus, notre microbiote transporte 100 milliards de bactéries. Nous ne sommes pas en guerre contre les bactéries et les virus comme Pasteur le croyait, mais notre équilibre dépend de la bonne harmonie des bactéries et virus qui nous habitent. Pasteur pensait qu'à chaque maladie correspond un vaccin. Alors que pour Antoine Béchamp, le "terrain" est tout.

La technologie du vaccin à ARN messager est une pirouette intellectuelle et industrielle pour se passer des antigènes viraux qui coûtent cher à produire en masse comme dans les vaccins classiques. Il suffit de mettre à la place de l'ARN qui, une fois injecté, permettrait au corps de produire lui-même le virus. On se sert de l'organisme comme usine de fabrication du virus. Le problème est qu'on ne sait pas si le corps va fabriquer assez ou pas de virus, est-ce que ce sera suffisant ou pas ? Ou trop ?

Autre chose, 8% de notre ADN est de l'ARN viral rétro transcrit qui est intégré dans notre génome au fil des siècles et millénaires. Pour le meilleur, par sélection naturelle. Ce n'est pas le résultat d'un coup de Bill Gates qui a décidé de vacciner toute la planète pour gagner du pognon. Ce risque de rétrotranscription existe donc à l'échelle des générations futures, et pour ceux qui ont un "outillage" de rétrotranscription dans leurs cellules. Par exemple les gens qui ont du VIH ou du HTLV1 sont très à risque. Il y a un risque non négligeable que le vaccin s'inscrive dans notre ADN et qu'on passe notre vie à secréter du virus ! Et que cela traverse nos cellules germinales, et se retranscrire dans notre descendance, dans l'ADN de nos enfants. C'est un jeu d'apprenti sorcier.

Nexus : Que dire des conflits d'intérêts sous-jacents à cette politique vaccinale ?

L.F. : Le fond de la question c'est qu'on a provoqué un problème systémique avec les vaccins. Le système lui-même est frelaté. Le Gavi (Global Alliance for Vaccination and Immunization) est une espèce d'organisme supranational en charge de la promotion mondiale des vaccins. C'est un organisme que l'on pourrait qualifier de mafieux, car son action est dogmatique : son but est de vacciner coûte que coûte, tel qu'on nous l'a appris dans notre formation médicale qui nous forme à être POUR le vaccin. En France nous avons peut-être quatre heures de cours sur le vaccin où l'on nous apprend le calendrier vaccinal en ânonnant les trois ou quatre arguments qui servent à le vendre, mais la plupart des médecins, s'ils ne vont pas plus loin que leur formation initiale, ne savent pas ce qu'il y a dans un vaccin, ni comment ça marche ! La plupart des spécialistes sont financés par les labos. Le médecin entre dans l'obligation vaccinale comme on entre en religion ! Dans cette religion il y a des censeurs, pour ne pas dire des inquisiteurs, et les "antivax" doivent être éradiqués !

Nexus : l'Ordre des médecins met en œuvre une stratégie qui pourrait s'apparenter à la chasse aux sorcières. L'intelligentsia médicale, tout comme de nombreux scientifiques qui font entendre leur voix est inquiétée, mise à pied pour exercice frauduleux de la médecine.

C'est effectif, et particulièrement dans le domaine du vaccin. Il y a un semblant de contrôle via l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) pour les médicaments, mais les vaccins ont des phases de contrôle très raccourcies et n'ont pas à montrer patte blanche. Tout particulièrement en phase d'état d'urgence où le calendrier est encore plus simplifié.

D'elles-mêmes, les firmes pharmaceutiques ne vont pas payer les effets secondaires, et c'est sans compter les conflits d'intérêts qui touchent la plupart des membres du Conseil Scientifique qui ont avalisé toute la politique sanitaire de notre pays. Les firmes scientifiques ont été totalement déresponsabilisées, les effets secondaires (reconnus) seront remboursés par un fond national.

On a dans le cas présent une maladie qui a une mortalité (nombre de décès rapportés à la population générale) de 0,05% et une létalité (nombre de décès rapportés au nombre de cas) de 0,5% quand on est traité comme à l'IHU de Marseille. Ce qui veut dire que 99,95 % des gens survivent à ce virus ! Et que 99,5 % des personnes testées positives peuvent surmonter la maladie. Alors pourquoi prendre ces mesures qui touchent tout le monde, d'autant que l'on sait qui développe les formes graves. Présenter le vaccin comme la seule et unique solution est un mensonge !

Les médias nous disent que les vaccins marchent à 90% ! Eh bien notre immunité marche à 99,95% ! Veut-on le vaccin ou préfère-t-on investir dans l'immunité et le système de soins ? La question n'est même pas posée. La manipulation est immense.

Nexus : Il y a beaucoup de confusion, en effet …

L.F. : C'est sans compter la politique de test. Il y a de nombreux tests qui ont été retournés positifs sans même avoir testé personne. (3) Est-ce que cela veut dire qu'on infecte les personnes testées ? (4) Pourquoi le fait-on de cette façon, au fond du pif, et pas par un test sanguin ? Un test de l'IHU calibré de façon raisonnable donne des informations, mais un simple test positif ne veut pas dire grand-chose. Cela veut uniquement dire que l'on a trouvé dans ce test des petits morceaux d'information génétique qui ressemblent au SARS-COV-2. Car ce n'est peut-être même pas un SARS-CoV-2, ça peut être des débris. Tous les jours on nous présente 40 000 cas positifs dans une narration de la peur et de la culpabilité, mais il faut préciser que l'immense majorité des personnes avec un test positif sont asymptomatiques (86%) ou présentent des formes bénignes (jusqu'à 97% dans certaines séries). Elles ne sont pas vraiment malades de la Covid-19, elles sont traversées par de l'information génétique qui, en fonction des tests, s'apparente à celle-ci. Quelqu'un qui est positif avec une saturation en oxygène normale, sans fièvre ni symptôme, n'est même pas vecteur. Il n'est pas contaminant.

Nexus : Le premier confinement a favorisé l'implantation massive d'antennes 5G. A fin 2020, 70% des objets connectés sont des caméras de surveillance selon le cabinet Gartner.

Je n'ai pas les connaissances nécessaires pour répondre de façon claire et définitive. D'après les travaux de l'astrophysicien Aurélien Barrau, les conséquences semblent désastreuses pour l'ensemble de l'écosystème et pour le vivant. Il est clair que cette 5G n'est pas mise en place uniquement pour nous permettre de discuter plus facilement sur Zoom.

Nexus : Le prix Nobel Luc Montagnier a été ridiculisé après avoir déclaré qu'il a pu démontrer que le virus de la Covid-19 est le fruit d'une séquence d'ADN du VIH. Qu'en pensez-vous ?

Entre l'hypothèse de la chauve-souris qui chie sur un pangolin, avec un saut d'espèce pour transmettre un virus à l'homme, et la prise en compte d'un labo P4 à Wuhan qui fait de la recherche sur les coronavirus, le poids de la seconde hypothèse est bien plus lourd. Si l'on explore cette hypothèse, bien plus probable qui consiste comme l'a fait Montagnier, à séquencer ce virus comme l'a fait un groupe de chercheurs indiens dont les découvertes ont très rapidement disparu d'Internet. Il se trouve qu'il y a deux petits morceaux du VIH, le tout début et la toute fin. Pas la séquence entière, comme si le milieu avait été enlevé, parce que trop fragile. Ce qui traduirait encore plus d'ingénierie. Les chercheurs ont exprimé des doutes en disant que la séquence était trop courte, mais l'hypothèse est pourtant valable. Puis d'autres chercheurs ont identifié une "furine" (un petit morceau) brevetée il y a cinq ans. Le raisonnement est que cette séquence n'est pas arrivée par hasard dans une forêt : on l'y a mise. Et cette furine est celle qui "clive Spike pour que le virus puisse entrer dans le récepteur ACE2". Ce sont les termes scientifiques qui décrivent la modalité d'entrée du virus dans la cellule. Ça pue, en fait ! Ça veut dire que ce virus est peut-être bien synthétique. Et à tout le moins il y a deux hypothèses : soit le virus s'est échappé du P4 de Wuhan. Accidentellement ou non. La communauté scientifique devrait imposer un temps mort et dire : "Regardez ce qui se passe quand un virus s'en échappe. On arrête !". Eh bien non, on n'en parle même pas ! La deuxième hypothèse est que nous sommes face à du bioterrorisme. Pour moi je "préfère" l'hypothèse de l'erreur et l'exploitation de l'erreur par d'autres. Mais les deux hypothèses doivent être considérées de manière assez froide.

Nexus : L'inspection de l'Education Nationale a rappelé dans certaines académies le contrat qu'ils ont passé en matière d'assiduité, dont tout manque serait déféré devant un procureur.

Le discours de la peur et de la culpabilité est un discours totalitaire. Ce sont des pervers narcissiques, qui vous font croire, et vous disent, que c'est de votre faute. Nous sommes dans une relation au pouvoir totalement perverse. On oscille en permanence entre les rôles de victime, de bourreau et de sauveur.

Nexus : Comment sortir de cette triade toxique ?

Il faut qu'émerge un mouvement de paix, de non-violence et c'est en train de se faire. Ce n'est pas nouveau que les multinationales essaient de manger nos vies, que l'Etat soit corrompu, que les multinationales du médicament cherchent à nous rendre malades, que l'agroalimentaire nous fait bouffer de la merde en prenant nos terres. Il n'y aura pas de Messie, de sauveur, ce ne sera pas Trump, ni Macron, ni Raoult, ni Fouché. C'est juste vous-mêmes.

Cela implique d'être souverain, c’est-à-dire capable de parler au "JE". Cessons-les "TU, TU", tu dois faire ceci ou cela. On va dans le conflit. Dans cette histoire de masques, beaucoup de gens ont peur de la sanction. 135€ d'amende, me faire virer, mettre à pied, etc.

Si vous êtes seul à la sortie de l'école, non masqué, face à 25 parents, ces personnes au mieux ne savent pas, au pire elles se font laver le cerveau toute la journée par BFM, Le Monde et les médias mainstream. Il faut s'unir, de façon systématique.

La santé a été la grande absente du débat. Comment nourrit-on l'immunité ? On tourne en rond avec l'industrie du médicament qui rend malade. Il n'y a plus d'équivoque. Il n'y a que si vous êtes pris dans le confort, la peur ou la volonté de puissance que vous pouvez ne pas accepter que l'on ne nourrisse pas la santé par le médicament. De nos jours, les gens sains n'ont plus aucun doute. La preuve, à Paris vous avez autant de Naturopathes que de généralistes ! Cela veut bien dire que les généralistes répondent à côté de la question. Lorsque l'on comprend que ce qu'on a appris à l'école de médecine ne nous aide pas, ça peut justement être une porte de sortie. Souvent, le réflexe de la médecine face à ce qu'elle ne comprend pas revient à dire que ça n'existe pas.

Nexus : avez-vous peur de la mort ?

La mort, c'est le point d'orgue qui dit quelque chose de la vie qu'on a menée et de la société qu'on a bien voulu vivre. On abandonne les vieux sans sépulture. Comme on l'a fait en légalisant le Rivotril à tour de bras pendant le confinement. Ces injonctions paradoxales sont à l'image de la société qu'on a bien voulu créer. Une société qui est profondément malade. Totalement perverse, qui à la fois me dit de les protéger et ne prend plus soin de ses anciens. Ne pas avoir peur de la mort est une parole de gens bien-portants.

Nexus : nous serions donc dépassés par une exigence de conformité imposée ?

Oui. La raison d’être de l'Education Nationale n'est pas que les enfants soient libres, heureux et critiques sur le monde. Mais de faire des moutons dans un système frelaté et de leur laver le cerveau de manière idéologique. Jusqu'au 19ème siècle les lois naturelles étaient à l'œuvre. Au moment de l'ère du pétrole et des énergies fossiles, les lois de l'économie se sont mises à remplacer les lois naturelles. En substituant l'économie aux lois de la nature nous nous sommes retrouvés dans une démesure qui rejoint l'idée d'être Dieu, d’être dans la folie des grandeurs ! Le but évolutif de tout ça, c'est le transhumanisme où l'humain n'a plus de respect pour la créature et le créateur, se pensant être lui-même le démiurge de l'humanité à venir. Est-ce le futur que nous voulons ?

Les liens sociaux sont fondamentaux. Il faut dire non à la distanciation sociale. Il y a deux chemins : préférez-vous être tout seul ou préférez-vous être en lien avec une multitude d'autres êtres humains dans la joie, la paix, l'amour et la beauté ?

Un petit nombre d'individus déterminés peut changer le monde. C'est en train de se faire. On est en train de vous braquer la démocratie, votre liberté, votre droit au travail, votre capacité à vous individualiser, votre capacité d'être en relation les uns avec les autres, vos enfants, vos vieux. Il ne faut pas se laisser faire !

La commission d'enquête extraparlementaire d'Allemagne montre un vrai contre-pouvoir. En France, des avocats, des médecins, des citoyens s'expriment, mais ils ne sont pas relayés par les médias mainstream. Pour moi la démocratie est sous hypnose.

On est à la fin de l'idéal des 19ème et 20ème siècle. On est au bout d'un système. La vie est un creuset de transformation alchimiques fait pour retrouver nos joyaux intérieurs.

Je n'ai qu'une prescription : éteignez la télé, n'utilisez le téléphone que pour vous mettre en lien, et éteignez le la plupart du temps. Le monde de Big-data n'est pas votre monde. Prenez soin de vous-même, vous êtes ce qu'il y a de plus précieux. Prenez soin des autres, de ceux que vous aimez. Et aussi de ceux que vous n'aimez pas, ils pourraient être ceux qui en ont le plus besoin. Et surtout partagez vos récoltes et vos pépites. L'amour, le vivant ne meurent jamais !

Propos recueillis par Caroline Escartefigues

L'intégralité de l'entretien ici : Nexus n°132.

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