D'où venons-nous et où allons-nous ? Suite
Après mon premier article sur ce sujet on ne peut plus "brûlant" actuellement, j'ai repris d'autres anciennes études publiées par d'autres chercheurs contemporains du 20ème siècle. En l'occurrence celle de Immanuel Velikovsky : Mondes en collision.
Celui-ci l'avait publié en 1950 et, comme toujours lorsque des questions dérangeantes sont posées, elles sont ridiculisées, dénigrées, méprisées. Mais comme toujours et partout ces détracteurs sont dans l'incapacité totale d'opposer des arguments plus "valables" que ceux qu'ils dénigrent.
Bien entendu, un "biais" très courant dans toute recherche est le fait que tout chercheur a une idée préconçue de sa recherche, et aura ainsi une tendance naturelle à ne valider que ce qui confirmera son idée de départ. Et … glissera, ou non, sous le tapis les "poussières dérangeantes"….
C'est ainsi qu'on en arrive à une forme de "blocage" de toute recherche, qui, du fait de la "relecture par des pairs", obligatoire pour toute étude avant parution, conduit à un immobilisme et une paralysie face à toute émergence d'une nouvelle idée. C'est pourtant ainsi que la science pourrait avancer. Mais nous en sommes très loin.
Revenons-en à la synthèse inévitable à faire sur le sujet de nos origines vues par Zecharia Sitchin d'un côté, et Immanuel Velikovsky de l'autre, qui lui, ne pose pas dans cette ouvrage la question de nos origines mais donne sa vision des "tribulations" et des enchaînements de catastrophes de notre planète Terre de ces derniers millénaires.
Dans l'ordre chronologique de parution, Mondes en collision d'Immanuel Velikovsky est le plus "ancien".
Un français, Robert Charroux, une quinzaine d'années après Velikovsky, semble avoir "pompé" la thèse de ce dernier, puisqu'il attribue lui aussi les catastrophes bibliques à Vénus, mais sans pour autant expliquer l'origine des différentes races humaines, et de l'Humanité en général que Sitchin, lui, tente de donner. Ce dernier semble donc au moins vouloir remonter "à notre origine possible". (Ceci dit, il n'est à aucun moment et nulle part question de vouloir prendre position pour ou contre les tenants de la thèse créationniste, ou des darwinistes.)
Toutes ces thèses "alternatives" sont donc complémentaires. Et du fait de la chronologie de leur parution, il est indéniable que les unes aient pu (ou non !!!) influencer les autres.
D'autre part, il semble que Velikovsky n'aborde absolument pas les tablettes d'argile sumériennes qui sont pourtant chronologiquement les plus anciennes. Mais antérieures à son analyse. Il ne mentionne que tout à fait superficiellement une "déité" planétaire nommée Tiamat qu'il a relevées sur les tablettes assyriennes. Ces dernières étant postérieures aux babyloniennes. Elles-mêmes postérieures aux sumériennes.
Pourtant la description des diverses "calamités" et autres "fins du monde" relatées par l'ensemble de toutes les mythologies disponibles relatent en gros les mêmes évènements. Sur l'ensemble de la planète. Des Amériques à l'Océanie en passant par le Moyen et l'Extrême-Orient.
C'est indéniable et autant Sitchin que Velikovsky sont formels sur ce point. Et le prouvent.
Surtout, à la lumière des explications de Velikovsky, le fait de retrouver des restes humains très apparentés à l'homme moderne dans des couches géologiques très anciennes serait expliqué par les bouleversements géologiques presqu'inimaginables tout au long de l'histoire de notre planète, et ceci encore très récemment !!!
Etant donné que chaque civilisation prêtait des noms différents à leurs Dieux/Planètes/Etoiles, les descriptions des cataclysmes astronomiques de leurs mythologies respectives doivent à chaque fois être replacées dans leur contexte temporel pour pouvoir être certain qu'un cataclysme donné concerne effectivement le même évènement. Comme par exemple le Déluge biblique. Toutes ces mythologies déifiaient les planètes qu'elles avaient identifiées. Jusqu'à l'avènement du monothéisme judaïque.
Les séismes, déplacements des pôles terrestres, variations de climat ont de tous temps été les causes de grandes migrations.
Selon Velikovsky les Chaldéens déjà savaient que le système solaire n'est pas immuable et que toutes les planètes ont subi des changements importants. Ils savaient pertinemment que si les planètes se rapprochent trop, elles allaient subir des perturbations considérables, et que de leur atmosphère bouleversée naissaient les comètes.
Et dans tous les cas, toutes les mythologies doivent être interprétées. Puisqu'au départ supposées être relatées par des témoins "de visu", puis ensuite relayées oralement (avec toute la fragilité du témoignage oral avec le temps…) Ce n'est que très récemment avec l'apparition des tablettes d'argile puis des écrits sur papyrus que ces "témoignages" ont pu être conservés. Par exemple les manuscrits de la Mer Morte.
Immanuel Velikovsky, pour sa part, ne se concentre que sur les divers cataclysmes qui se sont produits il y a 2600 à 3400 ans. Donc approximativement de 600 ans avant JC à 1400 avant JC.
Ce qui, à l'échelle temporelle est très peu. Et pourtant …
En très résumé, son ouvrage comporte près de 600 pages, celui-ci suppose que la planète Vénus actuelle fut d'abord une comète. Comète elle-même issue de la planète Jupiter, lors de divers "rapprochements" planétaires. "Rapprochements" qui ont obligé la Terre (entre autres) à changer d'orbite à plusieurs reprises, ainsi que la position géographique de son axe. La durée du jour a été modifiée. Les régions polaires déplacées.
Selon I. Velikovsky il est arrivé à la conclusion que Vénus, Mars et la Terre ont échangé des décharges électriques lorsqu'elles se sont frôlées et que leurs atmosphères sont entrées en contact plus ou moins rapproché. Et que les pôles magnétiques de la Terre ont été intervertis il y a quelques milliers d'années à peine.
Il estime démontrer aussi que les différentes croyances religieuses ont une origine astrale commune. Le récit biblique des plaies et autres miracles repose sur des faits avérés.
Il admet aussi, dans son épilogue, et je le cite :
"Et, entre autres, celui-ci : s'il est vrai que des cataclysmes cosmiques se sont produits il y a si peu de temps, que pourrions-nous découvrir dans un passé plus lointain ? Que pourrait bien nous révéler le Déluge, jusqu'à présent considéré comme une crue de l'Euphrate, qui émut vivement les Bédouins au sortir du désert ? Plus généralement, que trouverions-nous sur les éventuels conflits célestes encore plus anciens si on éclairait d'avantage le passé ?"
Et un peu plus loin :
"… Nous pouvons nous demander dans quelle mesure les terrifiantes expériences des cataclysmes universels font maintenant partie de l'âme humaine, et dans quelle proportion on pourrait éventuellement les retrouver dans nos croyances, nos émotions, notre comportement, qui plongent leurs racines dans les zones inconscientes ou subconscientes de notre esprit."
Même si, comme pour Zécharia Sitchin, seulement 20% de leurs thèses sont réelles, c'est TOUTE notre histoire et notre CONDITION HUMAINE actuelle qui doivent d'urgence être reconsidérées.
Car, après l'hystérie Covidienne, qui commence très doucement à faire long feu, on nous sert maintenant l'hystérie énergétique, au nom du CO² d'origine humaine qui provoquerait des catastrophes incontrôlables dans les toutes prochaines décennies. La folie des psychopathes qui prétendent vouloir contrôler le monde entier (donc nous asservir toujours plus à leurs délires) n'a pas de limites. Il n'est pas question ici de développer les mensonges des affirmations gouvernementales. D'autres l'ont fait il y a déjà très longtemps. Pourtant, que seraient ces dixièmes de degrés centigrades, face aux bouleversements naturels auxquels l'humanité a déjà dû faire face ??? Et contre lesquels elle n'a AUCUN pouvoir, sinon de subir !
Et que représentent finalement les misérables et scélérates gesticulations politico-économiques dans un tel contexte ?
Maintenant que le recul est pris, tout le bien que je vous souhaite, sera que l'atterrissage ne soit pas trop brutal.
Daniel Buob
Décembre 2022
Mondes en collision – Immanuel Velikovsky
A propos de : Climat, température et taux de CO², voici une étude incontournable qui démolit définitivement l'hystérie du CO² "humain" qui serait responsable de la catastrophe climatique à venir. Mais la catastrophe humaine et économique causée et orchestrée par cette hystérie, si elle n'est pas stoppée finira par avoir raison du genre humain. Rapprochement subsidiaire à poser : dans les analyses des carottes glaciaires de l'Antarctique analysées ici, on constate les différentes périodes chaudes et au contraire glaciaires. Qui ne sont plus une énigme si l'on considère les bouleversements planétaires notées par Sitchin et Velikovsky ....